Des oeufs hors du commun !
Tous les collectionneurs le disent: les puces sont une niche à trésors.
Un ferrailleur du Midwest américain peut désormais le confirmer. Alors qu'il désespérait de revendre un oeuf en or acheté sur un marché aux puces, il a finalement découvert qu'il s'agissait d'un œuf " Fabergé " impérial dont on avait perdu la trace.
Soit une œuvre estimée à près de 24 millions d'euros .
L'histoire de ces oeufs de Pâques hors du commun, créés pour des souverains et des princes, vendus par les soviétiques après la révolution et dispersés à travers le monde, est superbe.
Elle débute un matin de Pâques de l'an 1885, à Saint-Pétersbourg. Comme souvent depuis l'assassinat de son beau-père Alexandre II, Maria Fiodorovna est triste et songeuse. Le tsar Alexandre III rejoint son épouse et lui présente un oeuf de poule qu'il tient dans la paume de sa main. Un bel oeuf blanc. Croyant à une plaisanterie, Maria Fiodorovna ne peut s'empêcher de rire. C'est ce qu'espérait le tsar : il pose l'oeuf dans la main de sa femme. Il est bien plus lourd qu'un oeuf ordinaire !
La tsarine le regarde de plus près : elle comprend alors qu'il s'agit d'un objet, infiniment précieux. Recouverte d'un bel émail blanc, la coquille de l'oeuf est en or. A l'intérieur, le «jaune», lui aussi en or, abrite une poule en vermeil, aux yeux de rubis, qui elle-même s'ouvre pour révéler une réplique miniature de la couronne impériale, en diamant et rubis. Une petite merveille de précision.
A la suite de ce succès tous les ans d'autres oeufs furent crées , tous plus merveilleux les uns que les autres .
Une lignée de 52 oeufs verra le jour dont 8 sont perdus aujourd'hui...
Ce matin lors d'une brocante , j'ai vu toutes sortes de copies de ces oeufs (c'est l'époque pour les vendre ...) certaines copies étaient très honorables et d'autres beaucoup moins ...